Le programme de dimanche et lundi est simple : relier Los Angeles et le Yellowstone National Park. Je vous épargne le détour par Google maps : on parle de 1050 miles / 1650 km soit 15 heures de route sans compter les arrêts.

Comme l'endroit où nous logeons ne présente aucun intérêt (même pas une piscine), pas la peine d'y arriver trop tôt, donc nous prenons le temps de prendre un bon petit déjeuner (oeufs et gaufres) sur l'îlot rouge, faire une machine, installer les écrans vidéo et réorganiser les bagages pour voyager un peu plus léger pendant les 11 prochains jours (ah oui, nous allons repasser par LA et Venice Beach pour décoller des USA). Baptiste et Romane s'offrent même un tour sur la plage.

Décollage un peu après 11 heures du matin.

Il faut tout d'abord traverser tout LA (100km d'ouest en est), ce qui nous prend plus d'une heure malgré l'absence totale de bouchons. Nous retrouvons notre chère interstate I-15 avec ses 111°C (au thermomètre géant de Baker), ses ralentissements et ses bouchons (à cause d'un accident encore). Pause déjeuner à Barstow, site de "Ghost towns".

Nous savons que nous rentrons dans le Nevada au moment où nous voyons fleurir le long de l'autoroute de mini parcs d'attractions et complexes hôteliers bariolés et jumelés avec des...casinos bien sûr ! A partir de là, c'est cap au nord. Ici, le business, c'est le jeu, l'alcool et tous les trucs moralement interdits. La reine du désert, c'est bien sûr Las Vegas et ses hôtels délirants. Nous y dormirons (et retrouverons Barbara) plus tard dans le séjour. A suivre donc dans l'épisode Viva Las Vegas (oui elle est facile celle là).

Quelques heures plus tard, nous quittons le Nevada pour entrer dans Utah, l'état de Salt Lake City et de ses mormons (bon, c'est encore à plus de 400km Salt Lake...donc pour demain). Surtout ne pas oublier de changer d'heure : nous passons du Pacific time zone au Mountain time zone, donc nous avançons nos montres d'une heure. L'Utah, c'est la porte des magnifiques Canyon et nous longeons le Zion National Park (sans y rentrer, ce sera pour plus tard aussi). Le spectacle est déjà grandiose avec des plateaux de toutes les nuances de rouge possible qui surgissent des plaines broussailleuses comme des géants avaient installé un gigantesque jardin zen.

Clou du spectacle les couleurs qui changent au gré du coucher du soleil et le ciel qui se teinte de rouge sang au loin.

510 miles / 820km, quasiment 9 heures plus tard, il est 21h30 quand nous arrivons à Beaver (Castor), notre escale pour la nuit. Ce sera simple, déchargement, resto rapide et dodo : lundi nous avons encore 515 miles / 830 km qui nous attendent, et là cela vaudra le coup d'arriver tôt !